Au cours de la dernière semaine, le Bitcoin a connu une légère baisse et s’échange actuellement à environ 67 000 $, une baisse subtile qui s’aligne sur les nouvelles réglementations récentes et les ajustements du marché. Pendant ce temps, l’Ethereum a chuté de 3%, son prix actuel étant d’environ 3 300 $. Des altcoins comme Solana et Cardano ont reflété des augmentations de prix, suggérant que tous les segments du marché ne sont pas également affectés. L’ambiance générale sur le marché des cryptomonnaies reste prudemment optimiste. L’indice Fear and Greed pour les cryptomonnaies est à 67 alors qu’il était à 71 la semaine dernière.

Kamala Harris à la croisée des chemins: cryptomonnaies et changement politique à l’horizon ?

L’équipe de la vice-présidente Kamala Harris, peu versée dans la cryptomonnaie, aurait commencé à dialoguer avec des experts pour éclaircir leur position sur le sujet. La source, selon The Block, pense qu’une présidence Harris pourrait diverger de l’administration Biden. Kevin Munoz, porte-parole de Harris, n’aurait pas commenté ces initiatives. Alors que Biden ne briguera pas un second mandat, Harris semble devenir la candidate démocrate principale face à Donald Trump, qui soutient la cryptomonnaie.

En attendant, Mark Cuban aurait été approché pour son expertise en cryptomonnaie par l’équipe de Harris, sans donner suite publiquement. Selon les propos rapportés, Moe Vela, ex-conseiller de Biden, note que malgré l’engagement de 75 millions d’Américains dans la cryptomonnaie, celle-ci pourrait ne pas être une priorité électorale majeure. Harris envisagerait de nommer ses propres chefs d’agences fédérales, comme à la Securities and Exchange Commission, pour aligner les politiques sur sa vision.

Record battu : L’ETF Bitcoin de BlackRock attire 500 Millions de dollars en un jour

L’ETF Bitcoin spot de BlackRock a établi un nouveau record avec 500 millions de dollars d’entrées en 24 heures. Depuis son lancement en janvier 2024, l’IBIT a considérablement influencé la hausse du prix du BTC, en attirant des investisseurs professionnels et particuliers, et en consolidant la position de BlackRock comme leader du marché. Malgré l’impossibilité de profiter entièrement des avantages de la blockchain Bitcoin, cet ETF a joué un rôle majeur dans l’augmentation des prix du BTC cette année.

En janvier, l’IBIT s’est distingué parmi dix ETFs lancés, en accumulant 312 000 BTC, soit plus de 21 milliards de dollars pour ses clients. Le 22 juillet 2024, l’IBIT a connu près de 524 millions de dollars de flux nets entrants, marquant sa quatrième meilleure performance. D’autres ETFs comme ceux de Invesco, Bitwise, Hashdex, et Franklin ont eu de faibles volumes quotidiens. À l’opposé, l’ETF FBTC de Fidelity a réussi avec des entrées régulières, accumulant environ 180 000 BTC. Grayscale a stabilisé sa gestion avec un portefeuille de 270 000 BTC. Les performances des ETF sont affectées par la popularité des émetteurs et leurs frais, BlackRock offrant un tarif attractif de 0,25%, le plaçant en tête.

Mt. Gox en action : transfert de 47 500 Bitcoins pour remboursement des créanciers

Mt. Gox continue de transférer d’importantes quantités de Bitcoin pour rembourser ses créanciers. Le 23 juillet 2024, l’ancien exchange a réalisé deux transactions majeures, totalisant 47 500 Bitcoins. La première transaction a envoyé 5 110 BTC, d’une valeur d’environ 340 millions de dollars, vers deux adresses distinctes, dont une propre à Mt. Gox et l’autre à l’exchange Bitstamp. Peu après, une deuxième transaction a transféré 42 587 BTC, évalués à environ 2,85 milliards de dollars, vers un cold wallet de Mt. Gox, avec des transferts subséquents à Bitstamp.

Le même jour, Mt. Gox a également effectué d’autres transferts, dont un de 336 millions de dollars vers un de ses cold wallets et un autre vers une adresse non identifiée. Des mouvements de fonds supplémentaires vers Bitstamp ont aussi eu lieu, suggérant une réorganisation des portefeuilles de Mt. Gox avant de potentiellement transférer d’autres sommes importantes pour le remboursement de ses clients affectés. Ces activités indiquent une stratégie organisée de gestion des actifs pour faciliter les remboursements.

HSBC interdit les paiements vers les Exchanges Crypto en Australie pour protéger ses clients des escroqueries

HSBC a commencé à bloquer tous les paiements de ses clients australiens vers les exchanges de cryptomonnaies à partir du 24 juillet, invoquant la protection contre les escroqueries à l’investissement comme raison principale. Cette décision fait suite à des pertes substantielles subies par les Australiens dans des escroqueries en 2023, évaluées à 171 millions de dollars.

La banque a informé ses clients australiens que ces blocages sont mis en place pour leur sécurité et les a encouragés à chercher d’autres méthodes de paiement pour acquérir des cryptomonnaies. HSBC s’est excusée pour les désagréments causés, tout en soulignant que la sécurité des clients reste sa priorité.

Sui blockchain et Amazon AWS unissent leurs forces pour révolutionner le déploiement de nœuds

La Sui Foundation, responsable de la blockchain Sui, a récemment révélé une collaboration avec Amazon Web Services (AWS). Cette association permet désormais aux nœuds de la blockchain Sui d’être supportés par AWS grâce à l’initiative Node Runners, et facilite ainsi le déploiement, la gestion et la mise à l’échelle des nœuds pour les développeurs d’infrastructures – La blockchain Sui, un projet de layer 1 développé par Mysten Labs, fondé par d’ex-ingénieurs de Facebook, vise à améliorer les applications décentralisées (dApps) en offrant une meilleure expérience utilisateur.

Les avantages de cette intégration comprennent une haute disponibilité, des modèles de déploiement validés, un code open-source et la robustesse d’AWS. Sur le plan technique, les nœuds Sui prennent en charge la validation des activités réseau telles que les transactions et le staking. Cette collaboration permettra aux validateurs de se concentrer davantage sur le traitement des transactions et les mises à jour nécessaires, et alors d’augmenter l’efficacité et la sécurité du réseau.

Le Qatar prévoit une révolution numérique avec un nouveau cadre pour cryptomonnaies en 2024

Le Qatar progresse dans l’élaboration d’un cadre réglementaire pour les cryptomonnaies, prévu pour la fin de l’année 2024, avec pour objectif de légaliser et de promouvoir les actifs numériques pour renforcer son économie numérique. Henk Jan Hoogendoorn du Qatar Financial Centre (QFC) souligne que le Qatar développe un cadre pour la tokenisation d’actifs réels comme les titres et les investissements. Par ailleurs, le QFC a lancé un laboratoire d’actifs numériques pour stimuler l’innovation et la collaboration entre startups et chercheurs dans les technologies financières et la blockchain.

Après avoir interdit le trading de Bitcoin en 2018, le Qatar a révisé sa position en proposant récemment un cadre réglementaire pour les jetons d’investissement basés sur des actifs réels. Cette initiative, développée en collaboration avec la Qatar Financial Centre Regulatory Authority et la Qatar Financial Centre Authority, vise à positionner le Qatar comme un hub financier et commercial majeur dans la région.

En outre, la banque centrale du Qatar a achevé la base de sa monnaie numérique et envisage des tests en partenariat avec des banques locales et internationales pour affiner le système, en utilisant les technologies les plus avancées pour les paiements importants.

JP Morgan lance ‘LLM Suite’, un chatbot IA révolutionnaire pour l’analyse financière

JP Morgan a développé son propre chatbot IA, fonctionnant comme un « analyste de recherche », sans utiliser de technologies externes telles que celles d’OpenAI ou Google Gemini, d’après Decrypt. La banque a lancé sa propre plateforme, appelée “LLM Suite”, pour utiliser des modèles linguistiques de grande taille de sources tierces non divulguées. Cet outil est destiné à assister les analystes dans des tâches comme la rédaction, la génération d’idées et la synthèse de documents. Selon des sources citées par le Financial Times, environ 15 % du personnel de la banque a accès à cette nouvelle technologie. Une note interne décrit LLM Suite comme un outil pouvant fournir des informations, des solutions et des conseils.

JP Morgan aurait refusé de commenter officiellement, mais aurait clarifié dans un communiqué à Decrypt que LLM Suite n’est pas un modèle de langage indépendant, mais une interface utilisateur pour accéder à d’autres outils tiers. La banque n’a pas révélé quels sont ces outils tiers. En mai 2023, JP Morgan a également demandé un brevet pour un autre produit de chatbot IA, IndexGPT, conçu pour analyser et sélectionner des titres en fonction des besoins des clients.

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Cette semaine le marché affiche une hausse globale. Le BTC atteint la barre symbolique des 30 000 $ et s’échange au moment où ces lignes sont écrites à 30 619 $ soit une hausse de 14,25%. ETH prend + 8,73% (1 879 $) et suit la tendance de même que la majeure partie des Altcoins. Les raisons de cette hausse vous sont présentées dans l’actualité crypto de la semaine : 

Après BlackRock, d’autres pontes de Wall Street déposent des demandes pour obtenir un ETF Bitcoin spot

Une compétition est lancée entre les grandes institutions financières de Wall Street pour obtenir l’approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) et être les premières à lancer un ETF Bitcoin au comptant ? Après le dépôt d’une demande par BlackRock, d’autres acteurs importants tels que Bitwise, Invesco et Wisdom Tree ont rapidement suivi le mouvement. Bitwise proposant déjà des ETF sur les cryptomonnaies, a réitéré sa demande d’ETF Bitcoin au comptant. Invesco, un gestionnaire d’actifs basé à Atlanta, a également déposé une demande, soulignant les risques pour les investisseurs américains en l’absence d’un ETF BTC au comptant. Wisdom Tree a déposé sa troisième demande, mettant en avant la maturité du marché du Bitcoin. À ce jour, aucun ETF Bitcoin au comptant n’a été accepté par la SEC.

Belgique : l’autorité des marchés financiers (FSMA) ordonne à Binance de mettre fin à ses services

Binance, la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies au monde a été contrainte de cesser ses services en Belgique. L’autorité belge des services et marchés financiers (FSMA) a ordonné cette mesure après avoir découvert que Binance fournissait des services à partir de pays non-membres de l’Espace économique européen, ce qui est interdit en Belgique. La FSMA a constaté que 19 des 27 sociétés impliquées dans les opérations de Binance se trouvaient en dehors de l’Espace économique européen, ce qui est contraire à la réglementation belge. Binance n’a pas contesté les faits et n’a pas été en mesure de fournir les documents nécessaires pour prouver sa conformité. En plus de l’arrêt immédiat de ses activités, Binance doit restituer les cryptomonnaies de ses clients belges ou les transférer vers une plateforme autorisée.

Binance et la SEC trouvent un accord final : pas de gel d’actifs, mais une perte de contrôle limitée

Des pourparlers ont eu lieu entre Binance US, une crypto-bourse, et la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur financier américain. Bien qu’un gel complet des actifs de Binance US ait été envisagé, un compromis a été atteint. Selon la décision de la juge en charge de l’affaire, la société mère de Binance et son PDG ont perdu tout accès aux actifs de Binance US. De plus, les employés de Binance US doivent déplacer tous les crypto-actifs vers de nouveaux portefeuilles pour les protéger des dirigeants de l’entreprise. Malgré ces restrictions, Binance US se défend contre les abus présumés de la SEC et affirme que l’ordonnance du tribunal lui permet de poursuivre ses activités normalement. La SEC est critiquée pour son agressivité envers le secteur des cryptomonnaies, mais Binance US ne compte pas se laisser détruire facilement.

FTX 2.0 attire les géants : Ripple Labs, Robinhood et le Nasdaq parmi les potentiels acheteurs

Une liste de 363 entités intéressées a été identifiée comme des acheteurs potentiels pour relancer la plateforme d’échange internationale FTX (FTX 2.0). Cette liste comprend une variété d’acteurs, allant des start-ups fintech aux institutions financières établies, démontrant un intérêt diversifié pour le potentiel de renaissance de cette bourse de cryptomonnaies. En préparation de la vente, l’administration envisage d’utiliser une méthode d’enchère appelée “Stalking Horse”, qui consiste à sélectionner un enchérisseur parmi les parties intéressées pour fixer une enchère de base. Des acteurs majeurs tels que Nasdaq, Tribe Capital, Galaxy Digital et Ripple Labs, Inc. figurent parmi les acheteurs potentiels les plus remarquables, montrant l’attrait de FTX 2.0 pour différents acteurs du secteur financier et technologique. Cette diversité d’intérêts souligne le potentiel de FTX 2.0 à réunir les systèmes financiers traditionnels et les solutions fintech innovantes. Il est cependant important de noter que cette liste n’est pas définitive et ne représente que les parties qui ont manifesté un certain intérêt et ont signé un accord de confidentialité pour obtenir plus d’informations en vue de faire une offre.

Algorand : une nouvelle mise à jour amène une amélioration majeure en efficacité et en vitesse

Algorand, une blockchain basée sur la preuve d’enjeu (Proof of Stake), repousse les limites de l’efficacité et de la vitesse dans le domaine des cryptomonnaies. Grâce à une récente mise à jour de son protocole, la plateforme a considérablement réduit le temps nécessaire pour générer un nouveau bloc de transactions, passant de 3,8 secondes à un impressionnant 3,3 secondes. Cette amélioration importante du “block time” permet une gestion rapide et efficace des transactions, ce qui est très apprécié par les développeurs. En plus de cette réduction du temps par bloc, Algorand a également introduit de nouvelles fonctionnalités visant à faciliter et optimiser les coûts de développement d’applications sur sa plateforme. Un simulateur permet aux développeurs de tester et simuler des problèmes potentiels avant de déployer leur code, réduisant ainsi le risque de déploiement de code non testé ou défectueux. De plus, un nouveau cadre de plugin permet de générer facilement des données personnalisables, offrant aux développeurs une plus grande flexibilité. Ces avancées témoignent de la volonté d’Algorand de rester compétitif dans un environnement où l’innovation continue est essentielle pour la réussite d’une blockchain.

Bitcoin : Binance met en place des nœuds Lightning Network pour les dépôts et les retraits

Binance, le plus grand échange de cryptomonnaies au monde, a franchi une étape importante en intégrant des nœuds Lightning sur le réseau Bitcoin. Cette initiative s’inscrit dans la tendance actuelle des plateformes d’échange de cryptomonnaies qui déploient leurs propres nœuds Lightning pour permettre des transactions Bitcoin plus rapides. Le réseau Lightning, considéré comme la “deuxième couche” de la blockchain Bitcoin, améliore la vitesse des transactions et réduit la congestion du réseau en établissant des canaux de paiement hors chaîne entre les utilisateurs. Bien que Binance soit encore en phase d’intégration, cette initiative promet de révolutionner l’expérience des utilisateurs sur la plateforme en réduisant la congestion du réseau et en améliorant l’efficacité opérationnelle. Cette décision fait suite à la suspension temporaire des retraits de Bitcoin sur Binance en raison de la congestion du réseau, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les utilisateurs. D’autres plateformes d’échange de cryptomonnaies telles que Kraken et Bitfinex ont déjà adopté des services basés sur le réseau Lightning, ce qui confirme l’importance croissante de cette technologie et préfigure un avenir prometteur pour des transactions Bitcoin rapides et efficaces.

France : l’AMF publie ses premières réflexions sur la finance décentralisée (DeFi)

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) se penche sur la régulation de la finance décentralisée (DeFi) après . L’AMF reconnaît la complexité de réglementer les protocoles DeFi en raison de leur nature et propose d’évaluer le degré de “permissivité” d’une blockchain pour déterminer si une activité relève de la DeFi. Elle souligne également les défis posés par les contrats intelligents, qui fonctionnent de manière autonome et ne sont pas facilement réglementés. L’AMF reconnaît que la réglementation existante est insuffisante pour la DeFi et envisage d’imposer des clarifications et des traductions des règles des contrats intelligents dans un langage non technique pour faciliter leur compréhension et leur examen réglementaire. L’AMF reconnaît également la difficulté de prendre en compte les Organisations Autonomes Décentralisées (DAO) et propose d’évaluer le contrôle des contributeurs en fonction de critères tangibles et non tangibles. La régulation de la DeFi reste un challenge pour les institutions de surveillance, car elle résiste à toute catégorisation facile.

Le FC Barcelone dévoile un NFT mettant à l’honneur le foot féminin

Le FC Barcelone a dévoilé le lancement d’un NFT visant à promouvoir le football féminin. Après le succès de leur premier NFT, le club catalan continue d’explorer le monde du web3 en présentant le deuxième NFT de sa collection, intitulé “Empowerment”, qui rend hommage à la joueuse de football Alexia Putellas. Ce NFT représente la performance exceptionnelle d’Alexia Putellas lors de la demi-finale de la Ligue des champions féminine en avril 2022 et vise à favoriser l’émancipation des femmes dans le sport. Il s’agit d’une sculpture tridimensionnelle d’Alexia Putellas avec des effets spéciaux et des chants des supporters du FC Barcelone. Le détenteur du NFT bénéficiera également d’avantages exclusifs, tels qu’une rencontre avec la joueuse et une paire de chaussures dédicacées. Le FC Barcelone met ainsi en avant son engagement en faveur de l’égalité des sexes et souhaite inspirer les générations futures à travers cette initiative.

JPMorgan renforce l’intégration de la blockchain avec les paiements en euros via JPM Coin

JPMorgan, l’une des plus grandes banques au monde, a étendu l’utilisation de son token de règlement basé sur la blockchain, le JPM Coin, aux paiements en euros. Cette décision marque une avancée majeure dans l’intégration de la technologie blockchain dans les systèmes bancaires traditionnels. La première transaction en euros a été effectuée avec succès par la société allemande Siemens, marquant ainsi le début réussi de cette nouvelle initiative. Depuis son lancement en 2019, le JPM Coin a facilité plus de 300 milliards de dollars de transactions, soulignant son utilisation étendue par une institution financière établie. Bien que ce montant soit relativement faible par rapport aux transactions traditionnelles de JPMorgan, évaluées à environ 10 billions de dollars par jour, l’adoption croissante de la blockchain dans les transactions financières témoigne du potentiel de cette technologie. L’ouverture du JPM Coin aux paiements en euros ouvre la voie à une adoption plus large des solutions basées sur la blockchain, offrant une plus grande efficacité, sécurité et transparence dans les opérations bancaires. Cela reflète l’avenir prometteur de la finance, où les frontières entre les systèmes financiers traditionnels et les monnaies numériques s’estompent, et où la technologie blockchain joue un rôle de plus en plus essentiel dans la transformation du secteur financier.

Le FMI estime que les pays qui interdisent la crypto perdront en efficacité

Le Fonds monétaire international (FMI) a changé sa position sur la réglementation des cryptomonnaies et propose désormais une approche plus nuancée. Au lieu de recommander une interdiction totale, le FMI suggère de se concentrer sur les raisons de la demande de cryptos et les besoins non satisfaits en matière de paiements numériques. Cette nouvelle stratégie vise à améliorer la transparence des transactions cryptos et à inclure ces données dans les statistiques nationales. Certains pays d’Amérique latine, comme le Brésil, l’Argentine, la Colombie et l’Équateur, font partie des premiers adoptants des cryptomonnaies, malgré certaines restrictions en place. Parallèlement, les banques centrales du monde entier explorent le potentiel des monnaies numériques émises par elles-mêmes (CBDC). Les Bahamas et le Nigeria ont déjà lancé leurs propres CBDC, et l’Union européenne prévoit de publier un projet de loi sur l’euro numérique. Cette évolution vers les CBDC offre des perspectives intrigantes pour l’avenir des systèmes financiers et la politique monétaire. En résumé, le FMI encourage une approche équilibrée pour gérer les risques et les avantages des cryptomonnaies, en capitalisant sur les avantages tout en atténuant les risques associés à ces actifs numériques innovants.

CACEIS, FIlliale du Crédit Agricole obtient le PSAN

La filiale de gestion d’actifs financiers du Crédit Agricole, CACEIS, a été enregistrée en tant que Prestataires en actif numérique (PSAN) par l’Autorité des Marchés Financiers. Contrôlée par Banco Santander et le Crédit Agricole, CACEIS Investor Service est désormais officiellement reconnue en tant que PSAN. Cette nouvelle est encourageante dans le contexte de l’intérêt croissant des grandes institutions financières pour les crypto-actifs, tel que les ETF Bitcoin. Cela indique une tendance de plus en plus favorable à l’adoption et à l’intégration des cryptomonnaies dans le secteur bancaire.

Ethereum : la DAO d’AAVE refuse le gel des jetons CRV malgré le risque

Le protocole Aave, l’un des principaux acteurs de l’écosystème DeFi sur Ethereum, est confronté à un risque potentiel en raison d’un prêt massif accordé à Michael Egorov, fondateur de Curve, et du dépôt de millions de jetons CRV. Ce prêt a attiré l’attention en raison de sa taille et du fait que le collatéral représente plus de 30% de l’offre totale de CRV en circulation. Si la valeur du CRV venait à chuter, le prêt ne serait plus solvable et pourrait entraîner une cascade de liquidations, créant ainsi une mauvaise dette pour Aave. Face à cette situation, Gauntlet, une entreprise spécialisée dans la gestion des risques DeFi, a proposé de geler les jetons CRV sur Aave v2 et de réduire le ratio prêt-valeur pour CRV à zéro afin de protéger Aave contre les risques. Cependant, la communauté Aave a rejeté cette proposition, affirmant que la DAO doit respecter la neutralité et que l’intention des utilisateurs n’est pas leur principale préoccupation. Pour le moment, le compte de prêt d’Egorov ne présente pas de risque immédiat de mauvaise dette pour Aave.

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