Suite à une période de fluctuations importantes, le marché des cryptomonnaies continue de subir une forte correction. Le Bitcoin, dans une tendance baissière constante, se trouve actuellement à 40 101 dollars, ce qui représente une baisse de 6,62% sur la semaine. Parallèlement, l’Ether connaît aussi une chute importante avec une baisse de 7,53% pour atteindre une valeur stabilisée de 2 332 dollars. L’indice Crypto Fear and Greed a baissé à 56. La prudence règne du côté des investisseurs atmosphère en réponse à la volatilité.
GBTC : Alameda abandonne sa plainte contre Grayscale
Alameda Research, une entité associée à FTX, a pris la décision délibérée de retirer sa plainte contre Grayscale Investments. Initialement, cette action en justice visait à obtenir une ordonnance judiciaire pour permettre des rachats et réduire les frais liés aux trusts gérés par Grayscale. L’objectif ultime était de libérer une valeur estimée à plus de 9 milliards de dollars au profit des actionnaires. Cette retraite de la plainte intervient après que Grayscale a réussi à convertir son fonds principal, le GBTC, en un Fonds Négocié en Bourse (ETF) basé sur le Bitcoin au comptant. Cette conversion a engendré des rachats s’élevant à plusieurs milliards de dollars. John J. Ray III, le PDG de FTX, a mis en exergue le déblocage de valeurs précédemment contenues résultant de la pratique d’auto-transaction de Grayscale et des restrictions réglementaires jugées inappropriées.
En réponse, Grayscale a déclaré que le retrait volontaire de la plainte par Alameda Research mettait en lumière le manque de substance de cette dernière. Par ailleurs, la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a donné son feu vert à la conversion du GBTC en un ETF Bitcoin au comptant. Cette décision s’accompagne d’une critique judiciaire à l’égard de la SEC, pointant du doigt le traitement inégal entre les ETF basés sur les futures Bitcoin et ceux basés sur le Bitcoin au comptant.
Les ETF Bitcoin accumulent 4 Milliards de dollars d’actifs en 10 Jours
Les Fonds Négociés en Bourse (ETF) axés sur le Bitcoin ont cumulé plus de 4 milliards de dollars en actifs, un succès principalement attribuable à Fidelity et BlackRock, qui ont chacun attiré plus de 1,2 milliard de dollars. En effet, selon les données recueillies par Bloomberg, la valeur totale des actifs détenus par ces ETF a franchi le seuil des 4 milliards de dollars, dépassant ainsi les retraits observés dans le GBTC de Grayscale.
Cette performance a même surpassé les retraits de capitaux du Grayscale Bitcoin Trust (GBTC). Depuis leur introduction en bourse, ces ETF Bitcoin ont connu une croissance remarquable. Ces investissements témoignent de l’intérêt croissant tant du côté des investisseurs institutionnels que des particuliers pour les cryptomonnaies, et en particulier pour le Bitcoin (BTC).
De son côté, l’Invesco Bitcoin Strategy ETF (BTCO) a enregistré un afflux record de plus de 63 millions de dollars. De plus, l’ETF VanEck, connu sous le nom de HODL, gère désormais plus de 100 millions de dollars d’actifs. Cette tendance ascendante des ETF Bitcoin met en lumière le dynamisme et l’attrait croissant de l’investissement en cryptomonnaies sur les marchés financiers globaux. Pour rappel, la capitalisation totale de Bitcoin est d’environ 700 milliards de dollars.
Donald Trump rejette les MNBC (Monnaies Numériques de Banque Centrale)
Durant un discours de campagne dans le New Hampshire, l’ex-président et candidat à la présidence, Donald Trump, a clairement exprimé son opposition à l’idée d’introduire une MNBC aux États-Unis. Il a fermement promis de ne jamais soutenir une telle initiative s’il était élu. Trump a justifié sa position en arguant que la mise en place d’une MNBC donnerait au gouvernement fédéral un pouvoir total sur les fonds des citoyens, et représenterait ainsi une menace sérieuse pour leur liberté individuelle.
Cette déclaration est significative, bien qu’il faille garder à l’esprit que les promesses faites en période de campagne peuvent être sujettes à des changements une fois en fonction. Néanmoins, cette prise de position de Trump suscite des interrogations sur sa perception et son approche des technologies liées à la blockchain. Sa déclaration soulève des préoccupations quant à l’avenir des monnaies numériques et des innovations en matière de blockchain sous son éventuelle présidence et met en lumière l’impact potentiel de sa politique sur le développement de ces technologies aux États-Unis.
Terraform Labs soumet sa requête pour faillite aux États-Unis
Terraform Labs, l’entreprise derrière la création des jetons Terra (LUNA) et du stablecoin UST, a officialisé une procédure de faillite en se plaçant sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, le 21 janvier. La société a déclaré posséder des actifs et des dettes se situant dans une fourchette de 100 à 500 millions de dollars.
Malgré cette situation, Chris Amani, qui a récemment pris la direction de l’entreprise, perçoit cette démarche comme une mesure de protection. Le nouveau PDG envisage de continuer à développer des projets innovants au sein de l’entreprise. Cette annonce de faillite marque un tournant pour Terra (LUNA), autrefois considérée comme un écosystème florissant et qui est aujourd’hui en plein effondrement.
L’ancien PDG de Terraform Labs est actuellement dans l’attente de son jugement aux États-Unis, prévu pour le 23 mars. Ce développement dramatique souligne les risques et la volatilité inhérents au marché des cryptomonnaies, et illustre le passage de Terraform Labs d’une entreprise prometteuse à un cas d’étude en matière de faillite industrielle dans le secteur des technologies financières.
Bitpanda devient sponsor du Bayern Munich
Bitpanda, une plateforme d’échange de cryptomonnaies, a récemment conclu un partenariat de plusieurs années avec le Bayern Munich, un club de football allemand de reconnu. Bien que les détails financiers de l’accord restent confidentiels, il est prévu que Bitpanda bénéficie d’une visibilité accrue, notamment grâce à des espaces publicitaires sur les écrans du stade Allianz Arena et une présence notable lors des diffusions télévisuelles. Les responsables des deux organisations ont mis l’accent sur leur partage de “valeurs communes” comme l’ambition de toujours viser l’excellence et une quête constante de progrès.
Bitpanda voit dans ce partenariat une occasion stratégique d’élargir sa visibilité. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de croissance et de développement sur le marché. La collaboration avec un club aussi prestigieux que le Bayern Munich représente une étape significative pour Bitpanda, soulignant son engagement à se positionner comme un acteur majeur dans l’univers des cryptomonnaies. Ce partenariat symbolise également la convergence croissante entre le monde du sport et celui des technologies financières numériques.
La Chine forme un groupe pour standardiser le secteur du Metaverse
La Chine accroît son implication dans le domaine du Metaverse en créant un groupe de travail spécialisé, chargé de standardiser et de développer ce secteur. Ce groupe est composé de divers acteurs clés, incluant des représentants gouvernementaux, des universitaires, ainsi que des grandes entreprises technologiques telles que Huawei, Tencent et Baidu. L’objectif principal de ce groupe est de définir des normes industrielles, en se concentrant notamment sur la terminologie et l’architecture de référence du Metaverse. Le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’Information (MIIT) de la Chine a mis en évidence l’absence d’une définition commune du Metaverse, et cette initiative vise à encourager une collaboration étroite pour stimuler le développement de cette industrie naissante.
Cette démarche s’insère dans une dynamique plus large, celle de l’ouverture croissante de la Chine aux technologies Web3 et se focalise sur des domaines tels que la blockchain, les tokens non fongibles (NFT) et les applications décentralisées (dApps). À noter que plusieurs gouvernements locaux chinois ont manifesté un intérêt prononcé pour le Metaverse, se fixant des objectifs de croissance ambitieux à atteindre d’ici 2025.
Ce mouvement illustre l’engagement de la Chine à se positionner comme un acteur majeur dans le développement du Metaverse. Face à une population vieillissante et au besoin d’automatiser des tâches dans certains secteurs clés, la Chine compte profiter des innovations conceptuelles de la Blockchain afin d’atteindre ses objectifs de production et de productivité.
Ripple (XRP) Retarde son Entrée en Bourse
Ripple Labs, connu pour être l’émetteur de la cryptomonnaie XRP, a longtemps considéré l’idée d’une introduction en bourse (IPO) aux États-Unis. Cependant, l’entreprise fait face à des défis réglementaires, en particulier de la part de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine. Malgré quelques succès dans les batailles juridiques, Brad Garlinghouse, le PDG de Ripple, trouve que le climat réglementaire aux États-Unis n’est pas favorable. En conséquence, il envisage maintenant une introduction en bourse à l’international. Garlinghouse critique ouvertement la SEC, l’accusant de harcèlement judiciaire envers les entreprises de cryptomonnaies et remettant en question les méthodes du régulateur. Il considère qu’une cotation en bourse à l’étranger serait une option plus réalisable pour Ripple.
Toutefois, le PDG de Ripple précise que lever des capitaux n’est pas une urgence pour l’entreprise en ce moment. Il perçoit le départ potentiel de Gary Gensler, le président de la SEC, comme une chance pour l’avenir de l’industrie des actifs numériques aux États-Unis. L’éventualité d’une IPO sera réévaluée par Ripple en fonction des changements futurs au sein de la SEC et de l’évolution du paysage réglementaire. Cette situation met en lumière la complexité et les enjeux réglementaires auxquels les entreprises de cryptomonnaies sont confrontées, surtout lorsqu’elles cherchent à s’implanter fermement dans des marchés financiers traditionnels.